Le marché noir des animaux exotiques en magasin ou sur Internet


Le marché noir des animaux exotiques en magasin ou sur Internet

 

Chaque année, des milliers de personnes soit disant amoureuses de la faune sauvage succombent malheureusement à la tentation d’acheter à des braconniers ou de commander sur Internet des animaux exotiques. Mais la plupart du temps, c’est dans un but purement commercial. Il faut savoir que le trafic illégal d’animaux dans le monde est la troisième activité la plus lucrative après le trafic de drogue et le trafic d’arme. Elle rapporterait aux trafiquants plus de 200 milliards de dollars par an. Certaines espèces très rares et donc menacées sont cotées. Les acheter pour les revendre est donc la garantie d’une confortable marge. Parmi ceux qui entretiennent ce trafic illégal, il y a également les collectionneurs en tout genre, avides de sensations fortes, qui alimentent ce trafic de la honte très juteux en faisant l’acquisition d’animaux impressionnants appartenant à des espèces dangereuses comme des araignées venimeuses (mygales, veuves noires, araignées violonistes), des serpents très dangereux (cobra naja, mamba noir, taïpan, fer de lance, vipère de Russel) et parfois même des fauves.

 

 

marché noir des animaux exotiques

 

 

Il faut savoir que des centaines de boutiques en ligne proposent des animaux vivants arrachés à leur milieu naturel ou élevés dans des fermes dans des conditions bien souvent exécrables. Mais de nombreux magasins qui ont pignon sur rue font aussi des affaires avec les braconniers et alimentent ainsi ce trafic. Bien souvent, elles proposent dans l’arrière-boutique, et de manière dissimulée, des espèces interdites au commerce. L’éventail de choix est sans limite, parmi tous ces animaux exotiques, les reptiles, les amphibiens ainsi que les volatiles tiennent le haut du pavé. On trouve de nombreuses espèces protégées et menacées telles qu’elles sont définies par la convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvage menacées d’extinction de Washington (CITES).

 

 

 

Saisie de perroquets cacatoès par la douane de Bangkok

 

 

Les saisies douanières dans les grands aéroports internationaux sont révélatrices de l’intensité de la menace. A l’aéroport français de Roissy Charles de Gaulle qui est l’une des plaques tournantes du trafic d’animaux exotiques, les agents des douanes constatent malheureusement chaque année une hausse progressive de plus de 20% du trafic. Par exemple, en 2016, ils ont saisi près d’un millier d’animaux importés clandestinement dans des conditions de transport abominables qui condamnent plus de la moitié d’entre eux à une mort par étouffement, par épuisement, à cause de la faim ou de la soif. Durant les voyages longues distances, le cas des poissons tropicaux est encore plus révélateur. En effet, très souvent, seuls quelques spécimens sur des centaines survivent par manque d’oxygène. Autres exemples honteux, les becs de certains oiseaux comme les Cacatoès ou les perroquets du Gabon sont scotchés et leur corps tout entier est placé dans des bouteilles. Et puis, il y a l’histoire des singes magots très stressés qui sont ligotés et enfermés dans de minuscules boîtes. La vente d’animaux exotiques sur Internet prend une part importante également dans le trafic. Des animaux, généralement des insectes, des amphibiens (grenouilles, salamandres, tritons) ou des reptiles (caméléons, iguanes, lézards, varans, geckos, boas, pythons) sont délivrés à domicile dans des colis par les sociétés de transports postales. Autre catégorie de trafiquants très nombreux, les particuliers, qui arrachent à leur environnement ou achètent aux braconniers des animaux sauvages pour les ramener dans leur pays en les faisant passer les frontières aéroportuaires dans leurs valises ou parfois même dissimulés sous leurs habits.

 

 

Bébé tigre trouvé dans une valise à l’aéroport de Bangkok

 

 

Malgré une meilleure coopération internationale pour contrôler ce marché illégal, le renforcement du dispositif législatif et l’alourdissement des peines en France et dans de nombreux pays, le trafic ne cesse de croître partout dans le monde. La principale raison, c’est la demande toujours plus forte. En cause, notamment, la Chine qui est, de loin, le plus grand acteur de ce pillage de la faune sauvage. Ce phénomène s’explique par les fortes croyances ancestrales ainsi que par les besoins gigantesques de la médecine traditionnelle. Avec une population de près d’un milliard et demi de personne qui fait appel régulièrement à des remèdes composés d’animaux sauvages, dont des espèces qui sont menacées d’extinction. La corne de rhinocéros est le plus bel exemple, c’est le cas également avec la peau, les os et le pénis de tigre, la bile d’ours, les écailles de pangolin, les cornes d’antilopes saïga, le musc de cerf, les plastrons de tortue, les nids d’hirondelle, les défenses d’éléphant, ou encore, dans le milieu océanique, les concombres de mer, les hippocampes, les ailerons de requin ou certaines espèces de méduses.

 

 

Trafic de pangolin pour le marché chinois

 

 

Mais il va de soi que notre boutique en ligne Asian-snake-wine.com est très loin de cette marchandisation et de ce massacre de la faune sauvage qui met en danger de nombreux animaux et les maltraite de façon vraiment scandaleuse. En commandant nos bouteilles d’alcool de cobra, vous êtes certain de ne pas altérer la biodiversité. En effet, les cobras qui sont placés dans nos excellentes bouteilles d’alcool n’appartiennent pas à une espèce en danger et ne sont pas prélevés dans leur environnement naturel puisqu’ils sont élevés dans des fermes dans les meilleures conditions possibles au niveau sanitaire. En effet, des contrôles vétérinaires sont effectués très régulièrement. De plus, étant donné nos préoccupations sur le bien-être animal, nous effectuons des visites plusieurs fois dans l’année.